« À quoi appartenons-nous ? Y a‑t-il un pays dans notre parole ? Y a‑t-il une trace du territoire immense sur lequel nous sommes plantés, de nos batailles perdues, de nos hivers infinis, de nos printemps éblouissants, y a‑t-il une trace de tout ça dans nos amours ? Que reste-t-il de sauvage en nous ? De quoi sommes-nous fiers ? À quoi levons-nous nos verres ? Comment nous fêter ? Que fêter de nous ?» 

Depuis 2 ans, le Théâtre de Quat’Sous accueille en résidence Véronique Côté, une créatrice engagée et lumineuse sont le travail poétique interroge notre identité et cultive de nouveaux langages. 

Pour La fête sauvage, un cabaret musico théâtral, elle réunit sur scène pas moins de 12 artistes : comédiens, auteurs et musiciens. Fiévreux, pétris de rêve et de désirs, ils font exploser une symphonie de textes et de chansons célébrant les notions de pays, de territoire et d’appartenance. De l’île d’Anticosti à l’indépendance, en passant par les Filles du roi et la forêt boréale, les mots et les gestes se font dans l’urgence et s’inscrivent dans le moment présent.

Planté au milieu de ce joyeux festin de poésies, de chansons, de manifestes et de prises de parole, un bar, installé directement sur scène, étanche la soif du public à coups d’élixirs enivrants. Parce que malgré la noirceur de décembre il faut bien lever son verre, allumer le feu et célébrer l’avenir, ensemble.

Une première collaboration 

Le Théâtre de Quat’Sous est heureux de s’associer au Jamais Lu qui offre aux dramaturges, particulièrement ceux de la relève, des tribunes originales, engagées et festives. Dans le cadre de leur festival, une première version de La fête sauvage a été présentée au printemps 2014.