Fortement influencée par les autrices dites « de la colère », l’écriture de Catherine Mavrikakis ne refuse pas pour autant l’humour acerbe, nimbée d’une aura de mélancolie – le signe de toutes celles marquées par l’angoisse existentielle.
Une architecte, une chef de publicité, un vendeur de quincaillerie italienne et un fils de héros de guerre viennent nous livrer leur témoignage à la suite de l’effondrement de leur monde. Ce monde, c’était l’URSS.
Son père est mort. Assassiné. Le fils dévasté cherche par tous les moyens à venger le patriarche ; à ses yeux, les suspects sont si nombreux… Qui a tué le père ? L’histoire pourrait ressembler à celle d’Hamlet. Ça ne l’est pas exactement. Mais un peu quand même…
Photo: Yanick Macdonald
Photo: Yanick Macdonald