Photo: Yanick Macdonald
Une production du Théâtre de Quat’Sous
Dès le 22 octobre et jusqu’au 16 novembre au Théâtre de Quat’Sous, Claude Poissant met en scène le tout dernier texte d’Étienne Lepage : Le ravissement. Une création rendant compte des tentatives de libération d’une jeune fille face à la société et les gens qui l’entourent.
Les apparences sont parfois trompeuses. Sous les traits délicats d’une jeune fille qui vient d’avoir dix-huit ans, celle qui quitte les berges de l’adolescence ne se révèle pas conforme aux stéréotypes que les autres attendent. Car aujourd’hui, la jeune fille a changé et semble vouloir se départir de ses ancrages.
Le ravissement, c’est l’histoire d’un petit oiseau qui éclot à peine et qu’on étouffe. Ses nouvelles décisions surprennent, choquent et jettent dans le désarroi un entourage qui cherche moins à la comprendre qu’à la maintenir en place. Comment être soi-même dans un monde où l’on nous dit quoi faire et comment penser ? Une réflexion sur la fragilité, les aspirations, l’impulsivité et les conséquences qui en découlent.
Selon Claude Poissant, metteur en scène et complice de l’auteur, le public sera d’autant plus amené à réfléchir au mystère de cette pièce. « Étienne joue constamment avec l’intuition et il nous propose de définir par nous-même ce que lui-même n’a pas voulu définir… »
Après Toccate et fugue (2017), Étienne Lepage soulève à nouveau la couverture sur une société répressive et son inhérente complexité. À la mise en scène, il retrouve Claude Poissant, qui avait orchestré il y a dix ans le grand coup de poing Rouge Gueule (2009). Nul doute que ce duo saura en déstabiliser plus d’un…