Il y a moi. Puis il y a tout ce qui n’est pas moi. De ce constat découlent évidemment des questions : « suis-je condamné à vivre en moi jusqu’à la fin de mes jours ? » ; « comment faire pour sortir de moi et entrer dans tout ce qui n’est pas moi ? » ou encore « quelle attitude adopter face au fait qu’il existe en ce moment, dans les mers et les océans, des centaines de millions d’animaux marins ?
La réponse à ces énigmes existentielles flotte quelque part dans les eaux troubles d’une comédie fantaisiste et philosophique, engendrée par l’imaginaire foisonnant de Simon Lacroix, qui nous propose ici le point culminant de sa troisième année de résidence au Quat’Sous.
Simon s’amuse à déjouer les conventions en déformant délicatement les structures de la réalité, créant ainsi un univers où tout peut arriver. L’inattendu devient le point de départ d’un parcours singulier, parfois joyeux, parfois lunatique où l’étrange et le banal s’entrechoquent de manière à faire émerger le sublime.
Une réflexion aquatique dont on ne se sortira pas tout à fait indemne. Ni tout à fait sec.