Photo: Hamza Abouelouafaa
Une production du Théâtre de l’Opsis et de La Colline — théâtre national (Paris), en codiffusion avec le Théâtre de Quat’Sous
Quelque chose aurait pu avoir lieu. Or rien n’est arrivé.
À 53 ans, Rita Houle rêve de faire son entrée dans le monde et de devenir enfin une adulte. Elle est choisie pour participer à un rallye automobile se déroulant dans l’hostile désert de Gobi. Sa soudaine popularité la projette sous les feux de la rampe, et un journaliste sportif flaire la bonne affaire. Désireux de devenir biographe et de révéler au monde ses talents de narrateur, il lui propose de faire le récit de ses aventures. Sans le savoir, il sera la voix de son tragique destin.
À travers un texte intrigant et mystérieux interprété par Roger La Rue et Alexandrine Agostini, Rita au désert témoigne de la valeur de ce qui n’a jamais existé, de ce qui n’a jamais été vécu. L’autrice et metteure en scène Isabelle Leblanc y interroge les lois qui régissent le passage du possible au réel, de la puissance pure à l’acte : celui de penser, celui de créer, celui d’écrire. C’est avec un bonheur renouvelé que nous la retrouvons au Quat’Sous avec Luce Pelletier et le Théâtre de l’Opsis.
« Dans cette pièce, j’ai un désir secret. Celui de sauver ce qui n’a jamais existé. Faire que vive, quelque part, ce qui n’est jamais advenu. Il faut témoigner autant de la vie que de la mort. Aussi bien de ce qui a été, que de ce qui n’a jamais vu le jour. » – Isabelle Leblanc