Une production du Théâtre de Quat’Sous
Un événement théâtral unique prendra d’assaut la scène du Théâtre de Quat’Sous dès le 30 septembre prochain. Le directeur artistique Eric Jean s’inscrit dans la moelle épinière du grand petit Théâtre en y proposant Les Mystères de Quat’Sous, un feuilleton présenté en 5 épisodes avec comme inspiration le passé de la maison rue des Pins. Ce spectacle hors norme porte en lui la conviction que tout est possible quand le désir de raconter met le jeu de l’évocation au service de l’histoire.
Les Mystères de Quat’Sous, c’est une histoire qui débute à Paris avec la mort de Charles Baudelaire, pour se terminer à Montréal plusieurs années plus tard dans une synagogue de l’avenue des Pins. On y raconte, en cinq épisodes, la vie d’une jeune femme sauvée des eaux par un monstre.
Revisiter l’histoire racontée. Transformer sa forme de représentation. Laisser la respiration du récit et des artistes éclairer les esprits insolites, tracer des espaces surprenants, donner vie à des personnages saisissants et loufoques. Le corps de l’histoire est là, mais la chair demeure en mouvement. Par cette histoire échelonnée sur une saison théâtrale entière, le spectateur devient le complice privilégié d’une création en ébullition constante.
Eric Jean, Pascal Brullemans et Hugues Fortin reprennent une forme théâtrale explorée en 1996 alors qu’ils créaient l’événement avec le feuilleton-théâtre Cassis dans un loft de Montréal. À l’époque, avec un budget à peu près inexistant et beaucoup d’ingéniosité, ils sont parvenus à un jeu d’équilibre éclaté entre le rêve et la folie.
Cette fois-ci, le contexte de création du feuilleton demeure fidèle à ses origines ; les conditions minimales comme leitmotiv vers une forme théâtrale singulière et vivifiante. Les Mystères de Quat’Sous ou la vivacité de créateurs frénétiques au service d’une théâtralité en mouvance.
ÉPISODE 5 : Le Golem et Suzanne vivent leur amour sur fond de déprime post-référendaire. Rompant ses liens avec William Crowley, le Golem aspire à vivre simplement parmi les humains. Mais son père ne l’entend pas ainsi et parvient à convaincre Suzanne que le monstre est en fait l’assassin de sa véritable mère.