Amours romanesques — L’insoutenable légèreté de l’être

31 mars 2014

LE LISEUR 5

Photo: Julie Rivard

Amours romanesques — L’insoutenable légèreté de l’être

Une production du Théâtre de Quat’Sous

La lecture a été créée au Salon du livre de Trois-Rivières en 2012 à l’initiative d’Eveline Charland.

La lecture a été reprise au Musée national des beaux-arts du Québec (Québec) le 31 mai 2017.

Mise en lecture

James Hyndman
Chers amoureux de la littérature, le Quat’Sous vous propose un nouveau rendez-vous. En effet, le comédien James Hyndman et l’homme de lettres Stéphane Lépine vous invitent à découvrir de grands classiques littéraires, lus, revus et commentés, et ce à quatre occasions durant la saison 2013 – 2014.

Chaque rencontre permettra d’aborder ou de revisiter une oeuvre phare du répertoire romanesque, dans une atmosphère intimiste et chaleureuse. Présentées pour la première fois sur les planches du Théâtre de Quat’Sous, les Amours romanesques se veulent un tête-à-tête charmant qui saura rassembler tous les passionnés de lecture.

L’insoutenable légèreté de l’être, roman écrit en 1982 et publié pour la première fois en France en 1984, pose une question simple, aux ramifications inextricables : que faut-il choisir, la légèreté ou la pesanteur ? Cette dialectique entre deux attitudes antagonistes face à la vie est mise en fiction à travers l’histoire d’un couple : Tomas, un chirurgien, séducteur invétéré, et Tereza, sa femme, une photographe angoissée qui ressent le poids du passé et de sa jalousie. Tomas est l’ambiguïté, à la fois mari et volage ; Tereza est la morale, femme fidèle, dévouée à son mari, prônant l’amour pur. Mais le roman met en réalité en scène un quatuor. Car ce couple se reflète en quelque sorte en les figures de Sabine, la maîtresse de Tomas, une artiste à l’esprit libre – elle incarne cette légèreté parfois insoutenable qui est un trait marquant de la modernité – et de Franz, un universitaire suisse qui est amoureux de Sabine – ce personnage englué dans un mauvais mariage incarne la pesanteur et en quelque sorte « le vieux monde ». 

Équipe

Mise en lecture

James Hyndman

Traduction

François Kéreléditions Gallimard

Interprète

James Hyndman

Recherche et animation

Stéphane Lépine

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