M’appelle Mohamed Ali

6 — 24 septembre 2022

Ali 1

Photo: Kelly Jacob

M’appelle Mohamed Ali

Une production du Théâtre de La Sentinelle et du Théâtre de Quat’Sous en coproduction avec le Festival TransAmériques

La vie de Mohamed Ali, icône culturelle des années 1960 et grand champion du monde de la boxe, a très vite été ponctuée de combats politiques contre la ségrégation raciale. Le Théâtre de La Sentinelle lui rend hommage et étudie en profondeur la condition de l’acteur noir. En s’emparant du théâtre politique d’une des grandes voix de l’Afrique francophone, l’auteur congolais Dieudonné Niangouna, les co-metteur·e·s en scène Philippe Racine et Tatiana Zinga Botao offrent cette partition à un oratorio composé de neuf acteur·trice·s afrodescendant·e·s de Montréal.

Avec Ali, d’hier à aujourd’hui, de l’Afrique à l’Amérique, La Sentinelle s’interroge sur la valeur de l’existence, la résistance, la foi en soi, la complémentarité des êtres, la collectivité, la combativité et le franchissement des limites. Être Africain et en faire le choix – si l’on peut – ; en porter l’identité fièrement comme on porterait un drapeau ; accomplir un acte de résistance personnel ou collectif sans se départir d’une grande ironie. Ces hommes noirs vont ainsi au combat. Ils convoquent la multitude pour une lutte partagée. Le tout, avec la plus grande des dignités.

Fondé en 2017 à Montréal par les comédien·ne·s Lyndz Dantiste et Tatiana Zinga Botao, auxquel·le·s s’est joint Philippe Racine comme directeur artistique, le Théâtre de La Sentinelle compte parmi ses créations Lettres d’une Africaine, mise en lecture en 2021 au Théâtre de Quat’Sous, et Qui veut la peau d’Antigone ?, jouée à Espace Libre. Leur plus récente création, M’appelle Mohamed Ali, a d’abord été mise en lecture au Théâtre de Quat’Sous en 2020 pour ensuite voir le jour au Festival TransAmérique en juin 2022.

Durée du spectacle : 1h30

« M’appelle Mohamed Ali est une réussite en tous points remarquable. Un texte immense porté par une mise en scène et des interprètes au diapason. »
 — La Presse

La Presse

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